Ça fait des années que je travaille sous Photoshop, pour faire des logos, des affiches, des sites ou tout simplement pour supprimer discrètement ceux qui me dérangent. Mais quand il s’agit d’imprimer une affiche ou faire broder des textiles, c’est une autre affaire.
Alors comment bien préparer ses fichiers pour pour éviter les allers/retours incessants fatals aux deadlines et s’assurer d’obtenir un résultat le plus fidèle possible ? Dans l’idéal, un logo doit être réalisé sous un logiciel spécifique comme Illustrator, mais on n’a pas nécessairement le temps d’en apprendre le fonctionnement, ou les créas ont peut être tout simplement déjà été réalisées sous Photoshop. Grâce à Services Etudiants, et en suivant les quelques conseils ci-dessous, vous devriez réussir à obtenir un résultat optimal pour vos impressions de flyers, d’affiches, broderies et autres productions nécessitant des créations graphiques.
La résolution, c’est ce qui peut expliquer que le logo qui rend pourtant super bien sur Photoshop soit flou quand on l’imprime, même sur un A4. Alors autant s’assurer dès que possible qu’on travaille bien dans une bonne résolution. A titre d’information, pour un affichage sur écran on travaille généralement en 72 pixels/pouce (ou dpi), et pour une impression de photo à 300 pixels/pouce. Mais en réalité, la résolution nécessaire dépend de la distance à partir de laquelle on regarde le support. Le tableau récapitulatif ci-dessous démontre bien l’importance de la résolution en fonction du type de support.
Pour une affiche 4×3 dans le métro, 76 pixels/pouce peut suffire, par contre si il s’agit d’un flyer à distribuer aux étudiants, on tournera plutôt autour de 300 pixels/pouce. Attention surtout aux impressions sur petit format ! Si une affiche est un peu floue, c’est dommage, mais si un flyer est illisible il est carrément bon à jeter à la poubelle. Alors pour être sûr de créer un fichier de travail dans une bonne résolution, ne pas oublier de vérifier qu’elle est suffisante pour sa destination.
Lorsque l’on travaille sous Photoshop pour un rendu sur un écran, ou pour une impression simple sur les mauvaises imprimantes de l’école on travaille en général en RVB puisque c’est souvent le format de codage par défaut. Mais pour une impression, le format de codage à respecter est le CMJN. On peut voir la différence en basculant tout simplement de l’un à l’autre dans Photoshop :
Ça peut sembler minime à l’oeil nu, mais ça ne l’est pas pour une imprimante, et on a vite fait de se retrouver avec des couleurs fades, ce qui est plutôt dommage, surtout quand on a commandé 50 affiches A0 pour la campagne BDE. Pour éviter cet écueil :
Voilà, on peut maintenant se dire qu’on est tranquille en ce qui concerne les couleurs. Il faut maintenant s’occuper de la netteté de mon image, surtout pour les textes afin d’éviter qu’ils soient flous et désagréables à lire.
La solution est de transmettre une image vectorielle. Mais qu’est ce que ça veut dire ? Et bien ça veut tout simplement dire qu’une image est composée de formes géométriques et nom de pixels juxtaposés. L’avantage d’avoir une image vectorielle est qu’elle peut être redimensionnée sans perdre en qualité.
On peut en effet parfois constater la différence en zoomant simplement sur l’image. Par exemple voici une image non vectorielle zoomée :
Et voici le résultat pour une même création enregistrée en tant qu’image vectorielle :
Ces deux exemples ont été réalisé à partir du même fichier Photoshop (*.psd), avant et après préparation pour un enregistrement vectoriel. Voilà pour le concept, maintenant, il faut s’assurer que le plus possibles d’éléments sur sa créa soient vectorisés, et en particulier les textes afin qu’ils ne soient pas flous, ou que les petits caractères soient bien lisibles (pour des flyers ou des cartes de visite par exemple).
Pour ce faire, c’est très simple il suffit sélectionner un à un les calques que l’on veut vectoriser et de cliquer sur Convertir en objet dynamique :
Chaque calque de texte est maintenant une image vectorielle. Il ne manque plus qu’à enregistrer le fichier dans un format que l’imprimeur pourra lire.
Bitmap, Jpg, Png, Psd.. Il existe une quantité incroyable de formats d’images, et si certains sont particulièrement indiqués pour la diffusion sur Internet, d’autres sont recommandés pour la transmission à vos fournisseurs. Certains ont des contraintes spécifiques, mais le plus simple consiste à les enregistrer dans un format prédéfini dans Photoshop, le format PDF/X-1a:2001 qui sera la plupart du temps accepté.
Pour ce faire, il suffit de cliquer sur Fichier > Enregistrer sous… puis de sélectionner comme type de fichier Photoshop PDF (*.PSD). S’ouvre alors la fenêtre suivante ou l’on n’a plus qu’à sélectionner le paramètre prédéfini PDF/X-1a:2001 :
On enregistre le fichier, et voilà, c’est fini !
Vous devriez maintenant y voir plus clair concernant le passage de votre création à l’exécution. Une fois vos fichiers prêts, vous n’avez plus qu’à les envoyer à nos prestataires de la catégorie Services Généraux qui personnaliseront vos objets, textiles ou imprimeront vos affiches et flyers dans les meilleures conditions ! Et si ce n’est pas vous qui êtes en charge des créas dans votre association, n’hésitez pas à envoyer aux responsables cet article, une petite piqûre de rappel ne faisant jamais de mal !
Si vous aimeriez en savoir plus sur ce sujet, ou aimeriez voir certains sujets traités dans nos pages, n’hésitez pas à nous en faire part à ou dans les commentaires ci-dessous.
Tweeter
Commentaires